Illustration

La pandémie

La pandémie

Présentation

J'ai réalisé cette illustration vectorielle dans le cadre d'un concours d'art, appelé "Il était une fois la pandémie", organisé par l'ASBL Liège, ville santé.

Pour ce concours, il fallait représenter l'épidémie Covid19 et ses conséquences, c'est-à-dire : la dépression/ l'isolement, l'augmentation des dépendances (alcool, médicament, nourriture), la mort, l'éclatement des réseaux sociaux, la vaccination.

J'ai choisi de représenter la partie "dépression / isolement" avec un dessin plutôt simple et des couleurs fades qui, pour moi, représentaient bien le côté isolement et dépression.

La pandémie

Les couleurs

J’ai choisi d’utiliser des couleurs fades et légèrement foncé pour l'intérieur de la maison ainsi que pour le personnage principale pour donner un côté triste, reflétant la solitude et la dépression. Alors que pour l'extérieur de la maison, dans la fenêtre, j'ai utilisé des couleurs légèrement plus clairs et saturés car il est à l'opposé de tout ça, synonyme de contact et de positivité.

La pandémie

Le design

Concept : Quand la maison devient une prison...

Pour montrer au mieux la dépression et l’isolement subi à cause du covid, j’ai décidé d’illustrer un moment que nous avons tous connus pendant plusieurs mois, le « sacro-saint » confinement.

Quelque soit la partie du globe sur laquelle nous nous trouvons, nous avons tous connus cette partie sombre de la lutte contre le coronavirus qui nous clouait chez nous sans presque aucunes possibilités de sortie, qui nous empêchait de voir nos amis ou notre famille. Selon notre cas, nous étions presque ou complètement isolés, les rayons du soleil sont devenus rares et les seuls éclaircis dans nos vies ont été les lampes de nos maisons ou celle de notre GSM.

Emprisonnés dans ce qui fut autre fois un douillet domicile, nous rêvions tous de sortir voir ce nouveau monde qui ne ressemblait plus à ce que nous avions connu. Quand nous pouvions sortir, pour faire des courses ou aller chez le médecin, nous le faisions masqués. Plus de visage, plus de sourire, le monde était devenu encore un peu plus triste. À tout ça se rajoutait la peur de l’autre, la peur de la maladie, 1m50 de distance, pas de contact physique, du gel hydroalcoolique, beaucoup de gel hydroalcoolique. Un faussé se creusait entre nous et les autres, augmentant encore plus l’isolement et la dépression déjà bien installés.

Pour beaucoup d’entre nous, l’après confinement n’est pas synonyme de liberté ni de joie ou de retour à la normal. Cette période sombre a été si forte en émotion, tellement de perturbations, que ça les a changés à tout jamais, troubles déjà présents mais renforcés ou créés suites à des fragilités, l’isolement et la dépression sont toujours bien présents, difficile à faire partir parfois, il faudra du temps pour un véritable retour à la normalité...

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